A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le dimanche 8 mars 2015, le Ministère des Droits des Femmes -via Pascale Boistard- a communiqué les chiffres « femmes et sport » (source MVJS).
L’infographie montre encore d’immenses progrès pour que l’intégration des femmes dans le milieu du sport devienne plus visible, plus ample dans les volets divers de compétences.
Les femmes (sans parler des représentations obligatoires ministérielles a minima) doivent être sollicitées à tous les niveaux de la gouvernance des clubs, des départements, des régions et des fédérations (commissions, groupes de travail). Les femmes, de leur côté, doivent oser aller vers plus de responsabilités et afficher leurs compétences.
Et ?
Il est à souligner que si peu de femmes sont appelées à participer à cette gouvernance du sport (soit en tant qu’élues ou participantes à certains travaux spécifiques), il est remarqué qu’encore moins de personnes issues de la diversité sont sollicitées par les équipes candidates aux diverses élections. Pas plus qu’elles ne sont cooptées de façon ponctuelle ou opérationnelle tout au long des mandatures qui ont un cycle de quatre ans (comme les Olympiades d’été).
Enfin …les organismes sportifs auraient une belle idée d’ouverture en faisant participer à différentes missions des personnes de différentes générations. C’est le socle du sport d’être intergénérationnel par l’éventail du spectre qu’il recouvre (pratique, arbitrage, entrainement, gestion…). Alors nécessité forcément d’être partie prenante dans la gouvernance des instances.
. Prochaines élections de toutes les instances locales, départementales, régionales, nationales …en 2016.