Le second rendez-vous initié par Christine Kelly a été mis en place le samedi 24 janvier 2015.  Se rappeler que cette idée est née de l’observation du manque  de médiatisation « du sport féminin ». En 2013, il était estimé à 7% de retransmission télévisuelle d’évènements sportifs. Deux ans plus tard, ce serait de l’ordre de 15% d’après les chiffres fournis par le CSA.

Autour du samedi 24 janvier : multiples émissions, rendez-vous divers sur des chaînes, des radios, des tables rondes, des articles dans la presse écrite,  des plateaux pour débattre du « sujet » ? Les thèmes étant toujours autour de « Pourquoi pas plus de retransmissions ? Quand les femmes auront-elles la possibilité d’avoir autant de tant d’antenne, de place dans tous médias confondus ? aussi bien pour les pratiquantes que les femmes engagées dans les métiers du sport ? Les joueuses, les coaches, les arbitres, les dirigeantes, les supportrices…invisibles sur l’année dans les médias.

Fallait-il espérer ou rêver vraiment que le lundi 26…les résultats des compétitions pratiquées par les femmes feraient partie du contenu des émissions sportives dans les divers médias ? ou-et seraient considérés à part entière de l’information quotidienne ?

Ces deux jours ont été traités comme un « évènement » du vendredi ou dimanche, comme une manifestation qu’il fallait mettre en avant pour être présent…Genre : « on est obligé d’y être… ». Et après ? plus un mot. Plus un seul. A tel point qu’aussitôt refermé le dossier des « 24h », dès le lundi, le silence absolu était là. Aucune émission sportive de radio, de télévision…n’a ouvert une minute, un espace pour une information sur les épreuves ni une seule interview d’une femme investie dans un métier du sport.

Alors à quoi ont servi ces 24h ? A découvrir l’extrême volonté et la grande mobilisation des femmes et de nombreux hommes de ce pan d’activité de la société, cet espace du sport que les femmes ont investi par passion, par goût, par plaisir…

Christine Kelly, clairvoyante, avant même la tenue de ce rendez-vous inscrit dans l’agenda 2015, indiquait clairement : « Cette manifestation n’est pas appelée à être pérennisée…sinon cela voudrait dire que cela n’a pas assez avancé ».

Souhaitons, oeuvrons pour que ce temps-là..soit remplacé …De 24h à 240j…? en attendant les 365 ?